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ENSEIGNER LA CONVENTION CHEZ LES JEUNES – 3/4

Article 3 : Pour une normalisation du fleuret « moderne » par la FIE !

Le fleuret moderne, une pratique avec des règles différentes.

Au vu de mes articles précédents, vous allez imaginer que le fleuret pratiqué actuellement me donne des boutons… Sachez qu’il n’en est rien ! Je trouve le fleuret aujourd’hui spectaculaire, extrêmement physique, très imaginatif, particulièrement tactique, extrêmement technique et… bien plus facile à arbitrer et à comprendre qu’auparavant !!

Dès lors que nous acceptons la nouvelle règle du jeu : «  celui qui avance est prioritaire », c’est simple, c’est clair. Il n’est plus question de « bras allongé », « pas allongé », « qui s’allonge » ; de pointe menaçant ou non la surface valable, de « marche de préparation et d’attaque » ou « d’attaque en marche et fente »… Non ! 

Maintenant, la pointe est toujours menaçante, quelle que soit la position du bras…  Reconnaissons que, quel que soit l’endroit où se trouve cette pointe, certains vont parvenir à vous toucher… c’est donc qu’elle présente bien un danger potentiel !

Maintenant, celui qui avance est prioritaire, c’est-à-dire qu’il attaque… Plus la peine de s’interroger s’il attaque en marchant ou en fente ; s’il attaque en « marche et fente » avec un bras qui s’allonge avant la fin de la marche ou avec une « marche de préparation » et une fente.

Alors les esprits chagrins diront qu’à l’époque du duel il n’était pas question de mettre sa pointe « derrière les oreilles »… les mêmes qui disaient au 19e siècle qu’il ne fallait pas « tendre » sur une attaque mais qu’il fallait parer. Nous voilà de retour dans les anciennes querelles entre les adeptes de « l’escrime pratique » et ceux des « belles armes ».

Tout cela n’a plus de sens. Chaque sport évolue et l’électrification du fleuret a engendré une nouvelle pratique. Elle s’est auto-organisée indépendamment des dogmes et d’un règlement totalement dépassé.

 Qui voudrait revenir en arrière ? De toute façon, ceux qui ne s’y retrouvent pas tirent à l’épée aujourd’hui.

Le fleuret moderne, une arme plus technique que jamais.

Le fleuret actuel est devenu un mélange brillant de la technique des anciens et d’une adaptation à l’arbitrage en vigueur. Ce pragmatisme est à mettre au crédit des athlètes et entraîneurs. Le fleuret français a dû tordre ses dogmes techniques devenus de vrais automatismes pour retrouver une place prépondérante sur les podiums. 

Les vidéos qui suivent montrent, en partie, le registre technique actuel. Les habiletés que l’on peut observer se nourrissent des techniques plus anciennes et les transcendent.

Les attaques avec « un bras qui s’allonge » pour les différencier des attaques bras raccourci ou « bras court » 

Les attaques simples
On en trouve des quantités impressionnantes et elles sont un atout certain des fleurettistes. Il faut avant tout une excellente coordination bras/jambe, une bonne précision et une grande vitesse.
Convention Attaques simples
Les attaques composées
Elles n’ont absolument pas disparu et reste très fréquentes . Elles sont une option tactique très efficace dans certains cas et notamment sur un pareur. L’attaque composée avec une pénétration de pointe nécessite une bonne coordination bras/jambe et reste une solution très efficace.
Convention Attaques Composées

Les parades – ripostes et contre-ripostes

Les parades et les ripostes sont variées pour faire face à diverses réponses de l’adversaire et notamment ses remises. Il  faut être capable d’aller vite et de trouver de la cible coûte que coûte.
Convention Parade riposte et CR

L’utilisation du bras armé pour masquer la surface valable a créé la nécessité impérieuse de trouver des solutions efficaces comme les coups lancés dans le dos. Les balayages imposent des ripostes composées magnifiques.

La contre-attaque

La contre-attaque qui prend un temps d’escrime semble avoir disparu dès lors que les 2 lampes s’allument. Dans les faits, le temps de blocage de l’appareil est devenu le temps d’escrime. Mais cette technique reste très efficace associée avec une parade ou une esquive. 
Convention Contre Attaque

Au sujet des termes utilisés, chacun doit comprendre que l’interprétation des règles de priorités bouscule la terminologie et la classification.

Par exemple, le distinguo entre contre-attaque et attaque sur préparation devient ici difficile à faire. Ne m’en veuillez pas si dans ce contexte, je navigue à vue entre ces 2 techniques.

L’attaque sur la préparation

Les préparations de jambes vers l’avant sont devenues prioritaires et de fait assimilées à l’attaque. En conséquence, l’attaque sur la préparation est rétrogradée au rang de contre-attaque.
Convention Attaques Preparation

Nous ne pouvons cependant pas considérer que l’attaque sur la préparation ait disparu, mais sa technique a certainement évolué. Il s’agit aujourd’hui d’allumer seul. En ce sens, c’est bien plus difficile. Il faut attaquer dans le « bon temps » puis défendre sa surface valable. Lors de ces actions, une coordination « bras/jambes » parfaite est nécessaire pour toucher vite. Il faut ensuite éviter la touche en parant ou en esquivant.

À cela, il faut tenir compte de la difficulté de l’attaquant pour trouver la cible alors qu’il progresse « bras court ». L’impact de l’attaque sur la préparation et la défensive adverse qui suit rendent la tâche de l’attaquant compliquée et les échecs sont fréquents.

Les coups lancés

De mon point de vue, la technique des coups lancés est une évolution de la technique du Coupé. Assez naturellement, le tireur puissant qui coupe va provoquer une flexion de la lame qui va engendrer un effet de fouet. Sans doute que l’électrification a contribué à cette évolution. 
Convention Coups lancés

Auparavant, les coups qui n’étaient pas « conduits » étaient considérés « plaqués ». Les têtes de pointes électriques légèrement plus lourdes augmentent la flexion de la lame et la perpendicularité avec la cible favorisant le déclenchement du signal. 

De plus, le fléchissement du bras pour ramener la lame vers soi et passer par-dessus la pointe adverse gêne l’adversaire qui cherche le fer. De fil en aiguille, ou plutôt de Coupé en Coupé, le tireur trouvait là une technique très efficace pour toucher .

Chacun sait que la définition de l’attaque précise clairement « la pointe menaçant continuellement la surface valable ». Or lorsqu’on coupe, la pointe n’est plus dans la direction de la cible comme l’entend le règlement et de plus le bras se raccourcit. Mais pour autant, le Coupé reste prioritaire puisqu’il fait partie des 3 attaques simples qui constituent les piliers de la technique du fleuret.

C’était sans doute la première banderille plantée dans la définition de l’attaque. Les coups lancés réalisés le plus souvent en coupant et en raccourcissant le bras pour gagner en puissance ont trouvé leur place. Ils ont dès lors porté un coup sérieux à la crédibilité du règlement. 

Les attaques composées bras raccourci ou « bras court »

Selon moi, le « bras court » est une conséquence de la technique du coup lancé qui nécessite un raccourcissement pour pouvoir fouetter. Du fait que le « bras court » était devenu acceptable, les tireurs l’ont utilisé pour d’autres techniques, notamment lors des attaques composées.
Convention Attaques Bras court

Le « bras court » facilite le passage de la pointe et diminue grandement le risque de se faire « attraper le fer » et perdre ainsi la priorité. 

On notera que le point de règlement très ancien, qui permet de reprendre la priorité avec un contact de fer lors d’une attaque constitue, selon moi, une brèche dans la cohérence du système.

t.87 Dans une attaque composée, si l’adversaire trouve le fer dans une des feintes, il a droit à la riposte.

https://static.fie.org/uploads/28/141643-Technique%20fra.pdf Page 32

En effet, nous pouvons nous demander en quoi un contact sur le fer adverse constitue une défensive. D’abord, ce n’est pas une parade puisqu’on n’écarte pas le fer, ensuite ne devrions-nous pas parer la finale de l’attaque plutôt que les feintes ?

Ce point du règlement corrompt le système. Il rend la tâche de l’attaquant tellement complexe lors d’une attaque composée qu’il crée les conditions d’émergence du raccourcissement de bras comme élément facilitateur. 

Les situations de combats rapprochés

Elles sont devenues fréquentes notamment du fait que le tireur paré vient souvent chercher le contact pour que l’arbitre dise « Halte ». On remarquera l'habileté des athlètes dans ces situations.
Convention Combat rapproché

Le t.25 précise :

1. Le corps à corps existe lorsque les deux adversaires sont en contact ; dans ce cas, le combat est arrêté par l’arbitre.

2. Aux trois armes, il est interdit d’occasionner le corps à corps volontaire pour éviter une touche… 

3. Le combattant qui, soit par flèche, soit en se portant résolument en avant, occasionne, même plusieurs fois de suite, le corps à corps (sans brutalité ni violence) ne transgresse pas les conventions fondamentales de l’escrime et ne commet aucune irrégularité »

https://static.fie.org/uploads/28/141643-Technique%20fra.pdf

Le point 2 et 3 du t.25 se contredisent et offrent une opportunité à l’attaquant lorsqu’il est paré.

La conséquence est spectaculaire et les athlètes sont parvenus à trouver des solutions acrobatiques pour trouver de la cible en situation de combat rapproché ou de corps à corps avant que l’arbitre n’arrête la phrase d’armes.

Quelques situations incompréhensibles

Au cours de mes recherches sur les situations techniques en matchs, j’ai parfois été choqué par certaines phrases d'armes... 
Convention Attaque aberrante

J’arrive à concevoir que l’attaquant puisse avoir la priorité dès lors qu’il avance, mais lorsqu’il s’arrête il est inconcevable qu’il la conserve ! L’exemple précédent illustre ce cas.

La rupture consommée entre le Règlement international et la pratique

Il faut comprendre qu’une pratique sportive est une sorte d’écosystème ou chaque acteur participe à l’équilibre de l’ensemble. Un processus d’évolution s’organise autour d’une sélection des techniques efficaces et de diverses tentatives pour flirter avec les limites du règlement ou les franchir. Si la règle est fragile ou interprétable, une sorte de jurisprudence s’installe.  Tout le monde s’y engouffre sous peine d’être broyé par le système. Les arbitres qui s’arc-boutent sur des principes dépassés ne sont plus désignés pour officier. Les sportifs qui conservent leurs techniques obsolètes deviennent inefficaces, ils doivent s’adapter ou disparaître des classements.

Dès lors, il faut retrouver une cohérence pour stabiliser la pratique. Pour de nombreux sports, le règlement est modifié. Citons l’évolution de la Brasse en natation. Certains détournaient le règlement en sortant les bras de l’eau et nageaient beaucoup plus vite. De ce fait, la fédération a créé la brasse papillon en 1952.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Brasse_(natation)

Parfois, c’est le règlement qui se renforce en imposant une nouvelle norme. Par exemple, le lancer de javelot. En 1984, un lancer dépasse les 100m, ce qui crée un risque pour les sauteurs en hauteur sur les stades. La fédération modifie alors le javelot en déplaçant son centre de gravité.

https://www.liberation.fr/sports/1999/08/28/javelot-histoire-d-un-sport-qu-on-a-bride-par-securite-une-lance-tenue-en-laisse_280436/

En escrime, la FIE a bien tenté de réglementer la pratique du fleuret en essayant d’imposer un retour vers la pratique traditionnelle, mais sans succès.

Notons que la FIE fonctionne en commissions et qu’il existe une commission des règlements qui écrit le RI et une commission d’arbitrage qui doit l’appliquer. Parions qu’ils doivent avoir quelques difficultés de communication.

Je pense que l’escrime au fleuret est le seul sport olympique dont le règlement écrit est autant divergeant de la règle appliquée par les arbitres (pour ce qui concerne la priorité de l’attaque.)

Les causes de la fracture entre le RI et la pratique.

La complexité et le manque de clarté dans la rédaction des règles du jeu ont ouvert de nombreuses brèches au fil du temps.

Les règles de priorité ont mis très longtemps à être précisées et les premiers règlements étaient approximatifs sur la question de la convention. Nous le verrons en détail dans l’article 4 sur les origines de la convention . 

Le sport en général et l’escrime en particulier ont subi de profonds changements au siècle dernier. D’une part l’évolution du matériel et d’autre part l’engagement physique des sportifs. La préparation des athlètes et la professionnalisation ont contribué à ces évolutions en orientant la pratique sportive vers davantage d’intensité au détriment de l’art, de la technique et des belles armes.

À la décharge de la FIE, il était très compliqué d’écrire un règlement cohérent et les clivages entre nations n’ont pas facilité les choses.

À leur charge, ils ne se sont pas toujours bien entourés. 

Ceux qui siègent à la FIE le sont souvent à titre honorifique. Le principe de la majorité lors des votes débouche sur des décisions parfois plus politiques que cohérentes.  Les tâtonnements qu’on peut observer sur divers sujets témoignent de ces difficultés. Les exemples récents ne manquent pas :  

  • le déplacement vers l’avant de la mise en garde des sabreurs dans le but de faire baisser les attaques simultanées ; 
  • les tergiversations concernant le masque à visière transparente ; 
  • les aller-retour sur les changements des temps de blocage au sabre ; 
  • les modifications incessantes sur la non-combativité à l’épée ; 

Pour ma part, je considère que la barrière de la langue est un problème important. Écrit en français, le règlement est tortueux et s’appuie sur la terminologie française qui est une source de confusion.

En effet, de nombreux mots sont à double sens, d’autres si proche qu’il faut être un expert pour intégrer les concepts qu’ils dissimulent : attaque et attaque au fer, trompement et dérobement, temps, contre-temps, coup de temps, dégagement et contre-dégagement …

Il n’est pas rare que même les francophones s’y perdent. Nous nous plaisons à rappeler que le français est la langue de l’escrime, mais concernant l’écriture du règlement international le résultat me semble désastreux.

Les rapports des congrès de la FIE font régulièrement état des dissensions sur les questions du règlement. 

Par exemple lors du Congrès ordinaire de 1978 :

Sur l’article 233 du règlement et la question de l’attaque composée.

« L’attaque composée est correctement exécutée quand le bras, s’allongeant dans la présentation de la première feinte, reste constamment allongé, la pointe menaçant la surface valable,… »

« La commission des règlements demande de remplacer « reste constamment allongé » par « sans raccourcir le bras » »

https://fr.calameo.com/read/003129490ffeb0bc718d1 Page 27

Le texte sera adopté en faisant disparaître la notion de bras allongé. S’ouvre ainsi une brèche qui offre de nombreuses possibilités à l’interprétation.

Lors du même congrès 

Article 233/7

« si en cherchant le fer adverse pour l’écarter l’attaquant ne trouve pas le fer (dérobement ou trompement) la priorité passe à l’adversaire »

M. Mangiarotti. : « dans l’escrime française, « derober » et « tromper » sont différents…

M. Mercier. : «  on dérobe une prise de fer par enveloppement ou liement, on trompe une prise de fer faite par opposition…»

M. Hanovre : « devant les explications … on s’est aperçu que ces deux mots offraient des difficultés de traduction. On a décidé de vous proposer de supprimer ces mots… »

https://fr.calameo.com/read/003129490ffeb0bc718d1 Page 27

La proposition est adoptée.

On observe ici que les intervenants ne comprennent pas les termes et que le représentant français s’embrouille en ne maîtrisant pas convenablement la terminologie. En 1978, les définitions de « tromper » et « dérober » étaient pourtant bien connues. 

Escrime Raoul Clery

On appelle trompement, l’action de soustraire le fer à une action défensive adverse (parade).

On appelle dérobement, au contraire, l’action de soustraire le fer à une action offensive adverse (attaque au fer ou prise de fer)

https://www.calameo.com/read/003129490dea3d4fd078f Page 177

Dans ces conditions, comment imaginer que toutes les nations, italiennes, allemandes, anglaises, puissent s’accorder ? C‘est simplement impossible.

En réfléchissant sur les conséquences de la disparition de ces 2 termes, on peut faire une analyse sommaire.  

  • Techniquement, un attaquant qui cherche le fer peut être dérobé. En effet, lorsqu’il attaque et recherche le fer, il exécute en réalité une attaque précédée d’une attaque au fer ou d’une prise de fer. Dans ce cas, le défenseur qui soustrait son fer à l’action adverse réalise bien un dérobement. Généralement le dérobement est une contre-offensive qui devrait prendre la priorité au fleuret si l’attaquant ne trouve pas le fer.
  • Pour qu’un attaquant soit trompé, il faudrait qu’il exécute une défensive. Ce cas précis n’est possible que si l’attaquant au cours de sa préparation effectue la parade de la contre-attaque (un contre-temps) ou la parade de l’attaque sur la préparation…

La différence concerne surtout l’intention tactique de l’attaquant.

Sans le vouloir, le législateur affaiblit ici les possibilités techniques du défenseur qui pouvait reprendre la priorité en : 

  • dérobant sur la recherche de fer adverse (contre-offensive par dérobement)
  • contre-attaquant composé (finta di tempo) pour tromper le contre-temps
  • attaquant sur la préparation en trompant la parade de seconde intention de l’attaquant.

Toutes ces approximations et confusions ont fait perdre la valeur de référence du règlement international sur la question de la convention. Les arbitres, ne pouvant pas s’appuyer sur des textes clairs, ont trouvé une sorte de consensus avec les athlètes. Ils jugent aujourd’hui la pratique d’une façon cohérente, équitable et acceptée par tous. Les règles non-écrites sont devenues aujourd’hui la norme.

Conclusion

Deux remarques pour conclure :

D’abord, il est grand temps que la FIE rédige les nouvelles règles de priorité du fleuret. Il faut concevoir et adopter une convention raisonnable qui colle à la pratique en limitant les excès qu’on observe parfois. Une commission spéciale pourrait être créée, composée avant tout d’acteurs de terrain, enseignants, arbitres et tireurs, et non pas de personnalités nommées à titre honorifique ou pour satisfaire un équilibre politique.

Enfin, je remarque que l’ensemble des interprétations par les arbitres de la règle initiale me semble être en faveur de l’attaquant. À l’origine, le fleuret avait bien réglementé sa pratique pour donner une priorité à l’attaquant. Il s’agissait d’éviter, grosso modo, « l’attaque dans l’attaque », « les tensions », « le coup des 2 veuves », etc. 

Or si l’exigence technique pour l’attaquant est trop grande et est sanctionnée, la défense prend l’avantage. Dès lors, l’attaquant ne prend plus de risque. Souvenez-vous, nous avions observé ce fait au lendemain de la mise en place des nouveaux temps de blocage avec des matchs au fleuret qui se terminaient au temps !! 

La tendance offensive et spectaculaire du fleuret actuel est peut-être la conséquence positive de ces transgressions de la règle.

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